jeudi 6 octobre 2011

Chine, dernier acte : Shanghaï Vice City



Vous l’aurez compris, je quitte Pékin sans trop de regrets et pointe le nez vers le second pôle économique du pays. Comptant comme l’une des villes les plus puissantes et les plus peuplées au monde, Shanghaï dégage véritablement une aura hors du commun. Cité ultra-moderne, elle parvient malgré tout à conserver une ambiance typiquement chinoise fourmillant de petits trésors historiques cachés. 

Ça a un petit côté Gotham city, si


Le passage des différentes peuplades occidentales ont par ailleurs laissé pas mal de traces dont un nombre incalculable d’églises érigées par les jésuites et quelques souvenirs des comptoirs marchands d’antan. Le mélange des genres est sincèrement étonnant.

De nouveau, je fais l’objet de toutes les attentions de la part des chasseurs de dollars qui ont troqué cette fois l’apparence d’innocentes jeunes filles pour celle de proxénètes. Au départ on me propose une montre, je refuse. L’autochtone m'offre alors un massage, non de nouveau ; puis une prostituée et si ça ne suffit toujours pas, une gamine de 12 ans. Effrayant.



Mais le port a toujours eu cette réputation sulfureuse, vu qu’on le surnommait il n’y a pas si longtemps « la grande putain du monde ». De plus, le Japon n’est pas bien loin et je regrette de ne pas l’avoir inclus dans mon itinéraire mais bon, c’est ainsi.

Le Bund


Lorsque l'on s'éloigne un peu du bund pour se perdre dans les petits quartiers en périphérie du centre, on est vite immergé dans cette mixture mêlant modernité et traditions. Des militaires s'entrainent au Wushu sur des airs techno tandis que d'autres s'essayent au Mah-jong sur le trottoir tout en fumant cigarette sur cigarette.



Assez de masses compacte difficilement respirable. Je laisse donc les grandes villes de côté pour un temps et parcours les 1500 km me séparant de la province du Guangxi, dernier arrêt avant le Vietnam. Le décor change au fil des heures : la paisible végétation du nord laisse place peu à peu à la verdure tropicale. Montagnes surmontées de temples, bras de rivières vert émeraude, paysans et leur inimitable chapeau pointu….



Maintenant à Nanning, force est de constater que je n’ai pour ainsi dire pas réussi à faire de stop en Chine. Pourquoi ? Tout d’abord parce que le temps alloué par mon visa était trop court pour pouvoir même songer à me retrouver coincé en pleine brousse et ensuite car le concept d’auto-stop est abstrait en Chine.

Même avec un panneau en chinois expliquant la situation, ils vont systématiquement rediriger le pouceux vers la gare où la station de bus la plus proche. Loin d’eux l’idée de se débarrasser de moi, ils ne comprennent simplement pas pourquoi je me casse la tête alors qu’il y a des transports bon marché à 2 pas. Remarquez, c’est logique.



Le pays du Nem m'attend, de même que le typhon Nisat...

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